17/10 – 20/11 > Dépistage des maladies rénales en partenariat avec les infirmiers.ères libéraux du Limousin

On estime qu’environ 7 à 10 % de la population adulte française présente une maladie rénale. Le nombre de personnes ayant une maladie rénale chronique en France est estimé à près de 3 millions ; ce chiffre est en constante augmentation chaque année.

Se faire dépister est un moyen de protéger ses reins.

La maladie rénale est dite silencieuse car, la plupart du temps, elle ne se manifeste par aucun symptôme perceptible. C’est généralement à un stade très avancé de la maladie que l’on se rend compte que les reins ne fonctionnent plus correctement. 30% des patients débutent un traitement en dialyse dans l’urgence sans avoir connaissance de leur pathologie. Un dépistage précoce de l’insuffisance rénale chronique permet au patient de bénéficier d’une prise en charge adaptée qui peut retarder la mise en place d’un traitement de suppléance rénale (dialyse ou greffe de rein) et améliorer sa qualité de vie.

Du 17 octobre au 20 novembre 2022, l’ALURAD, avec le soutien de l’Agence Régionale de Santé de Nouvelle-Aquitaine et des conseils de l’ordre infirmiers de Corrèze, Creuse et Haute-Vienne, organise une action de dépistage des maladies rénales chroniques chez les patients à risque, en partenariat avec les infirmiers libéraux volontaires du Limousin.

Qui est concerné par les maladies rénales ?

Tout le monde peut être concerné un jour par la maladie rénale, mais certaines personnes doivent être plus vigilantes : les personnes qui ont une maladie diabétique, hypertensive, cardio-vasculaire, une obésité, un traitement par chimiothérapie et/ou psychiatrique (lithium). Il en est de même pour les personnes qui ont des antécédents familiaux de maladie rénale chronique (polykystose rénale).
En 2018, en Nouvelle-Aquitaine, sur l’ensemble des personnes qui ont débuté un traitement en dialyse : 40% avaient un diabète, 30% avaient une arythmie, 26% avaient une insuffisance cardiaque, 24% avaient une artériopathie oblitérante des membres inférieurs et 15% avaient un antécédent d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou Accident ischémique transitoire (AIT).

Comment préserver vos reins ?

Nos comportements au quotidien peuvent limiter le risque de développer ou d’aggraver une insuffisance rénale chronique. Adopter une alimentation équilibrée, limiter les apports en sel, pratiquer une activité physique régulière, diminuer voire arrêter le tabac, éviter l’automédication, sont autant de comportements favorables pour préserver la fonction rénale.
Pour les patients à risque de développer une insuffisance rénale chronique, il est primordial de bien contrôler ses facteurs de risque en respectant les prescriptions médicales des différents spécialistes.

Et pensez à en parler à votre médecin traitant et votre infirmier.ère.

Pour toute demande d’information, contacter le Service prévention au 05 55 71 23 84 ou prevention@alurad.asso.fr.